Pour l'amour des mots
Témoignage très touchant d'un lecteur également artiste
A Frédéric Ducrest
Votre livre m'a profondément marqué. Au-delà du récit d'une mise à l'écart, j'y ai trouvé une réflexion lucide sur l'école, son exigence et les dérives d'un certain renoncement. Votre engagement en faveur d'une instruction solide et structurée force le respect. Pour vous témoigner mon soutien, j'ai réalisé une gravure, "Ossature du verbe" (ci-dessous)qui reflète ce que vous incarnez pour moi. En arrière plan, une colonne vertébrale, symbole de la structure et de l'assise nécessaire à toute construction solide. En superposition, le visage de Baudelaire, figure de l'art exigeant, de la critique sans complaisance et du refus des compromis faciles. L'école doit être portée par ces mêmes principes: une base solide et une ambition intellectuelle et artistique qui ne craint pas d'aller à contre-courant.
Votre mise à l'écart est injuste, mais votre voix résonne et m'inspire. Sachez que vous avez des lecteurs, des collègues, des esprits qui se reconnaissent dans votre combat.
Avec tout mon respect.
C. G.
Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité;
le bien est toujours
le produit d'un art.
Charles Baudelaire

